Pierres nues, banquettes marron, tables en Formica rouge… Ainsi le vibrant abreuvoir de Sébastien Perinetti, inépuisable sourceur de quilles au naturel, qui exhibe ses trophées vineux et fait visiter le terroir azuréen dans les grandes largeurs. L’autre soir, le cuistot Elmahdi Mobarik (ancien de La Réserve de Beaulieu) nous gratifia d’un feu nourri de produits canonissimes : fleur de courgette farcie de veau de la Roya, accompagnée d’un filet de rouget de roche à la cuisson magnifique, le tout dopé par un extatique jus de la même poiscaille ; épatant lapin de Puget-Théniers confit au vin rouge, flanqué d’une poêlée de seiche de pêche locale et des cocos bio de La Brigue, en accord majeur avec le cheverny 2011 Le Clos des Carteries de Christian Venier (52 €) ; avant un flan pas tarte au lait de brebis Brigasque. Un petit bémol quand même ? L’attente entre les plats… // Gwen Jacquère
POUR LA SOIF ? L’arsenal à jajas le mieux armé de la ville, fruit d’un gros boulot de garde ! Pêle-mêle : sauvignon ligérien S des Humeaux signé Le Raisin à Plume (6 € le verre), crozes-hermitage de Dard et Ribo (45 € la bouteille), champagne Martin Fontaine 2011 par Ruppert-Leroy (90 €), chardo jurassien Terre de Gryphées 2014 du Domaine de la Tournelle (92 € le magnum)…
LES PRIX : carte 51-75 €.
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