À un jet d’eau amidonnée de la cathédrale Sainte-Réparate, dans une ancienne épicerie datée de 1892, la Maison Barale s’est vouée dès le tournant du siècle à la fabrication de pasta fresca. Aujourd’hui reprise de main de maître·sse·s par les ex-financier·ère·s Nathalie Barale et Éric Guernion, cette vermicellerie historique envoie des ravioles bien farcies à la pâte fine et souple (1,50 à 1,90 € la douzaine) : intense farce à la pâte d’olive noire et huile truffée, électrisant combo gingembre-citron confit, crémeux à la ricotta corse, et quelques éditions limitées, comme les petits coussins estivaux aux poivrons grillés et basilic, sans parler des divins yuzu-tourteau au poulpe de la Méditerranée. À embarquer aussi : pâtes fraîches aux épinards, panisses moulées à la main, gnocchis et, en ce moment, lasagne aux courgettes du pays, ciboulette et cerfeuil. // Laëtitia Sayre
LA PÉPITE : les traditionnels raviolis à l’inégalable daube niçoise (1,50 € la douzaine).
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