Où la panse mène la danse ! Telle est la devise de Thomas Cassagnes, Aveyronnais pur jus qui a retapé l’ancien Express Bar de la rue Saint-Maur pour en faire un bistrot rusti-chic (murs et comptoir blancs comme neige, miroirs à carreaux ancestraux, cloches de vaches du pépé), où il mixe bons vinyles et plats de là-bas de midi à très tard. Dans les gamelles, des beautés champêtres repeignées comme il sied par Louis Kothe (ex-Champeaux version Ducasse) : aligot-saucisse de compète, poireaux au four sauce ravigote, côte de bœuf de la Maison Conquet sauce béarnaise… Notre déj’ ? Des farçous (beignets de blette, ail et persil hachés) à tamponner de crème aux herbes citronnée, suivis d’un filet de bar au sautoir escorté d’une escouade de betteraves fumées au thym, avant une crème brûlée généreusement arrosée de vin jaune jurassien. Et pour la digestion, des sons qui envoient en provenance des platines… // Thomas Jossin
POUR LA SOIF ? Une carte de pifs cool encore à l’ouvrage, dans laquelle piocher un rouge tarnais Point de fuite du domaine La Pierre Levée (7 € le verre), un beaujo blanc d’Arnaud Combier (45 € la bouteille) et un grenache provençal Version Sud vinifié en Bourgogne par Frédéric Cossard (même tarif), parmi les chouettes allocations déjà en place – Carmarans, Foillard, Bouju…
LES PRIX : carte 34-50 €.
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