Voilà près de dix piges que les sœurs Levha (Tatiana au piano, Katia en salle) ont craqué la recette de la néobistrote parigote : zinc en laiton et faïence art-décorée, joli plafonnage gratté, service attentif mais point trop ampoulé et, surtout, cuisine française réformatrice sous influences. Fidèle au poste, Tatiana envoya ce soir-là : mythologiques wontons frits bourrés de boudin noir, à peindre d’une sirupeuse sauce sweet chili ; puis, aubergines à en crever, juste laquées au beurre noisette, cèpes, truffe et sauce au poivre ; et, enfin, mi-croustillant mi-rosé, patate, phric phao et burrata ont rejoué le péché capital à table… Au bout du comptoir, un craquage ? Une tradi tarte soufflée au chocolat, glace vanille ; un rébarbatif clafoutis aux fruits rouges, glace au miel… Et de notre côté, coup(e) de foudre pour la pêche Melba, sorbet framboise, meringue, arlettes et… chantilly si crapuleuse qu’on n’en redemande pas… · Lasri Racha
POUR LA SOIF ? Une carte des vins pensée par Katia, à faire rougir les naturistes : côtes-catalanes rouge Péroraison par Guilhem Soulignac (7 € le verre), vin nat’ rhodanien Self Love par Justine Vigne (12 €), et pour celles et ceux qui rincent sans se rincer, un mocktail Osco Tonic (8 €).
LES PRIX : hors-d’œuvre 12 €, entrées 16-18 €, plats 28-45 €, desserts 12-13 €.
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