Mettre sous le feu des projos des cuvées de vigneronnes pour combattre les préjugés sexistes : c’est l’idée de Mathieu Levy, ex-ingénieur reconverti en caviste naturophile du côté de Voltaire. Mais avant d’ouvrir sa cave brossée dans le sens du brut (tomettes, pierres brutes, bois blond), cet autodidacte a sillonné l’Hexagone deux ans durant, de vignobles en salons. Bien suffisamment pour se constituer une sélection subtile, avec des incontournables (Muriel Giudicelli en Corse, Claire Naudin en Bourgogne, Christine Vernay et Emma Amsellem à Condrieu…), des quilles moins-bues-partout (Lucie Fourel et Nancy Cellier du domaine rhodanien Les 4 Vents, Laurence Alias et Pascale Choime des Closerie des Moussis dans le Bordelais), et des petits prix plus que bienvenus – comme ce muscadet sur lies du Domaine de la Pépière (9,50 €) ou ce gamay de la (très) prometteuse Elisa Guérin (13,50 €). Avec ça, vous pourrez aussi piocher le guide du vin vivant Pinard et des terrines terre-mer de l’île de Groix (5-6 €). Dernière chose : le père Mathieu débouche volontiers ses flacons le samedi aprem… mais il peut aussi vous concocter des sessions dégust’ sur résa. Sémélé, la daronne de Dionysos, likes this ! // Kelly Slatée
LE CANON CANON : un pet’ nat’ rosé d’Anne-Laure Sicard (19 €), vigneronne du Mas Lasta, à base de grenache cultivé en altitude dans l’arrière-pays héraultais.
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