Fini les costumes prince-de-galles ! Ancien de l’hôtel du même nom, Christopher Gaglione a troqué sa veste de palace pour un t-shirt, le jazz d’ascenseur pour du hip-hop, la retenue pincée pour une tchatche survoltée, et son comptoir de luxe pour ce Solera (nom d’une technique ancestrale de fabrication du xérès). Dans son refuge bleu Seigneur, miroirs, poutres et laiton, la carte des cocktails se rejoue tous les six mois autour de créations hyper photogéniques aux contenants spectaculaires, fabriqués sur commande par des céramistes ou souffleurs de verre du monde entier. À toper : les intemporels The Artist, avec son combo de vodka Remyx, jus de concombre et sirop de kiwi versé depuis une lampe magique, ou le Cuban Tobacco (rhum Bacardi, liqueur amande et angostura bitter), servi dans une boîte à cigares. Pour nous, un Poulpe Fiction (rhum Kraken, purée de passion, sirop de vanille de Madagascar, jus de citron vert, 15 €). Mocktails pas moins fantasques (10 €), cocktails classiques sur demande (13 €) et carte de grignotages plus anecdotique de 7 à 14 € (tempura de crevettes ou burgers sans relief). // Thomas Jossin
Enregistrez cette adresse dans l’app du Fooding, disponible sur iOS !