À deux pas de l’institution Cantillon, la nanobrasserie (à la production plus modeste que celle d’une microbrasserie, quoi) de l’Ermitage et son bar. Au bout d’un couloir d’immeuble, une accueillante cour intérieure tient (très bien) lieu de terrasse, avec food trucks à l’occasion. Et dedans, des palettes empilées et du rock à fond les ballons. Envoûté·e par la sirène de la grande fresque murale signée du duo Index Pouce, qui colle plutôt bien aux influences mystiques de Nacim, Henri et François, les trois fondateurs de l’Ermitage, on bondit jusqu’au bar et sa douzaine de pompes. On tente une Luna, golden ale aux accents italiens, goûtue malgré ses « seulement » 4,8 %, et, rassasié·e par une étonnante pizza libanaise bi-goût (10 €), on ose une double IPA jaune comme du pastis, nommée Roy de Bâton ; le barman, qui connaît ses houblons, avait raison : succulente, excellente en guise de digestif, mais sacrément traître (8 %). // Gueuze Van Sant
La mousse canon : la pale ale Lanterne (3,30 € les 25 cl), toute première bière brassée ici.
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