En troquant ses projos contre un fourneau, l’ancien éclairagiste de plateau Nicolas Rapin s’est mis dans un sacré pétrin… puisqu’en ouvrant sa boulangerie, dont le blaze est tiré du film Nénette et Boni, le panificateur (formé à House of Pain) a rameuté tous·tes les glutenophiles de la cité phocéenne. Tant et si bien qu’il lui a fallu se trouver un compagnon de réplique en la personne de Linda Muraccioli (ex-ingé en construction), pour continuer à produire les miches au levain qui font sa renommée. Dans le vaste labo-boutique à baies vitrées, des chariots empilant la came, des sacs de farine montant dans les coins et surtout, un comptoir bien rempli : merveilleuses meules fourrées aux raisins, figues et noisettes ; crackers aux graines de lin ; pains turcs au yaourt de La Laiterie marseillaise ; pouponnes pompes à l’huile déclinées nature, choco ou zaatar ; roulés cannelle-cardamome ; focaccias travesties en pizzas ; croissants et pains au choc’ – uniquement dispos le samedi… Le tout à des horaires quelque peu excentriques pour un débit de pain, mais qui ne découragent pas les fanatiques, capables de vider les stocks avant même le lever de rideau. // Folayemi Abimbola
LA PÉPITE : la brioche feuilletée à la crème d’amande, à s’envoyer à la tranche… ou dans sa totalité (20 € le kilo).
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