Neuf ans après l’ouverture de leur Galopin, les frérots Tischenko ont finalement lâché l’espiègle bistrot pour mieux bichonner leur cave-comptoir adjacente – briques rouges, zinc rutilant, luminaires boules, affiche de Michel Tolmer. Ce soir-là, on retrouvait les canailles têtes d’ardoise habituelles : œufs mayo, superbe terrine de basse-cour élaborée par le restaurant Jouvence, poireaux vinaigrette, saucisse au couteau, moules à la citronnelle et saké, haddock aux radis et yaourt grec… Mieux, dans ce couloir à boire et à manger, la bonne idée, c’était le bœuf bourguignon, scotché à cette soirée bojo nouveau : mijoté sur deux jours, pendant six heures, viande fondante comme un loukoum, sauce profonde et bien liée, carottes et patates mignonettes, soit un petit chef d’œuvre ménager. Et en cas de petit creux supplémentaire, l’indéboulonnable ganache choco/huile d’olive/fleur de sel répondait présente. · Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? À voir la collec’ de VDF alignés comme à la parade, on pige vite la philosophie du lieu : bojo nouveau de Joubert (7 € le verre), chenin Limon d’Anthony Robin (6 €), menu pineau tourangeau de Bonhomme (40 € la quille), mourvèdre gardois du Domaine Privat (idem)…
LES PRIX : assiettes 7-12 €.
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