Problèmes d’orientation ? Avec son anachronique chic parisien – nappes blanches, banquettes en skaï, serveur·ses endimanché·es –, pas étonnant que ce bistrot flamand fasse perdre le nord aux francophiles. À la barre depuis 2013, Michaël Rewers (ex-Sir Anthony van Dijck, Le Petit Zinc et ‘t Fornuis) et son épouse Caroline Stasseyns dispensent les classiques bourgeois de brasserie en version franco-belge : langue d’agneau de velours, servie chaude avec une vinaigrette moutardée sertie de petits pois ; exigeante cervelle de veau pochée, servie froide et entière, délicieuse pour qui sait l’apprécier, pickles de câpres et d’oignons, sauce tartare ; canard sauvage pour deux affamé·es, d’abord porté rôti dans son intégralité, puis ramené en lanières rosées repeintes d’une riche sauce de carcasse, d’abats et de porto rouge, plus une cuisse confite dans la graisse d’oie, parfaitement cuite, et un morceau de foie juste saisi, le tout escorté de nectarines, girolles et oignons grelots et pommes dauphine ; pour finir par un dessert à base de reines-claudes macérées servies dans un jus de verveine, vanille et thym, sorbet de lait battu et sablés bretons entiers. // Casimir
POUR LA SOIF ? Un wine trip à travers l’Europe – et même jusqu’en Californie : rouge autrichien Kalk & Schiefer par Weingut Kirchknopf (10 € le verre) ; blanc portugais Fita Preta 2019 d’António Maçanita (11 €) ; pinot gris alsacien du Domaine Weinbach (73 € la bouteille) ; rouge bordelais Chateau Clarke 2015 signé Edmond de Rotschild (96 €)…
LES PRIX : entrées 26-70 €, plats 30-98 €, desserts 14-25 €.
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