Sous ses abords de barav’ détente en bord de Sambre (ardoise à la craie, briques à poil et plantes vertes à tous les étages), la Cagette du chef Benjamin Molitor, avec François-Léo Brasseur en cuisine et William Périlleux en salle, touche au sublime ! Car les assiettes de Ben mériteraient chacune une pastourelle déclamée par un troubadour en Veja. Louangés cette fois-là : poireau grillé au gochujang, avec œufs de truite et sésame qui fait bim ! (le fondant des poireaux), bam ! (le piquant-mais-pas-trop de la pâte de piment coréenne), boum ! (les œufs de poisson qui explosent en bouche) ; champis eryngi laqués et renchéris de gingembre et ciboulette – d’une déconcertante perfection ; poitrine de porc basse temp’ met carottes et sauce XO pour un grand huit-mami ; et pain perdu des familles, sorte de gros matelas caramélisé servi avec une boule de glace à l’earl grey du Glacetronome. Bonus kumbaya : le service chaleureux, qui donne envie de croire à la paix dans le monde. // Héloïse Bartsoen
POUR LA SOIF ? Une chouette sélec’ de vins qui ne sulfitent pas plus haut que leur goulot : blanc germanique Müller Thurgau d’Andi Mann au verre (tous à 7 €), rouge fruité Rot à 11,5 % de bonheur, du même (35 € la bouteille), pet’ nat’ italien Costadilà d’Ernesto Cattel (39 €).
LES PRIX : assiettes 7-22 €, desserts 5-9 €.
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