Qui sème le vent, récolte le bistrot ! Après avoir roulé leur bosse à Londres, le couple italo-brésilien Federico Bruschetta (ancien distributeur de vins nat’) et Carolina Nogueira de Mello a mis le cap au Sud, et jeté l’ancre dans une coquette ruelle piétonne du Vieux-Port de La Ciotat. Dans leur comptoir de poche tout de bleu et de bois vêtu : mobilier chiné, carreaux de ciment, affiches vineuses et étagères bourrées à craquer de flacons désulfités d’ici et d’ailleurs… À siffler sur place ou à emporter, avec les assiettes bien léchées de la cheffe Carolina. Au bord du soir, l’autre fois : fringante tranche de terrine de porc aux tomates séchées, réveillée par des légumes croquants (chou-fleur, carotte, oignon et courgette) en sauce piccalilli ; affriolant gaspacho de melon et concombre au gingembre, nourri d’une belle cuillère de labneh maison et pickles d’oignons ; magistrales polpette de cochon à la sauge jouant les équilibristes sur une belle brassée de légumes juste rôtis (carottes et PDT) et échalotes laquées au miso, alanguies sur une puissante purée d’aubergine à l’ail noir ; risotto de fregola sarda à la crème de courgette, menthe et maousse copeaux de parmesan ; avant une tarte rustique aux abricots, crème anglaise et fraises marinées. // Maud Zarella
POUR LA SOIF ? La pêche est bonne, avec cette généreuse sélection pur nature, cosmopolite et pas vue partout : rouge piémontais de chez Silvio Morando (7 € le verre) ; prosecco du Domaine Malibràn (30 € la bouteille) ; et belle macération géorgienne de chez Chona’s Marani (38 €). À noter qu’une remise de 20% s’applique sur les bouteilles à emporter.
LES PRIX : entrées 11-14 €, plats 18-22 €, fromages et desserts 10 €.
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