Au cœur du désert culinaire bandolais, l’aubergiste à pedigree Pierre Rouvier (ex-Meneau, Troisgros, Boulud à New York…) a ouvert en 2019 le meilleur bistrot vineux de l’axe Marseille-Toulon. Un rade sans prétention fleuri de quilles nature disposées un peu partout (Courtois, Dard et Ribo, Château le Puy…), d’un gros tonneau et d’un vieux zinc sur lequel trône une vingtaine de frometons pue-bon. Popotés ce soir-là par le chef Loïc Dubois (ex-Bacquié) : de libidineux farçous aveyronnais, sortes de boulettes de chair à saucisse, blettes et persil plongées quelques secondes dans une mer d’huile ; un risotto cremosissimo au parmesan affiné 30 mois et huile d’olive de Lourmarin ; un beau filet de bar de ligne dévergondé par de la fregola sarde au citron et purée de carotte-tonka ; ou un pigeon de Pornic nourri par un jus corsé, polenta au piment d’Espelette et une poêlée de girolles ; avant une tarte fine aux figues de Solliès au dressage vintage, crème pâtissière pistache et glace miel-yaourt. // Victoria Bout
POUR LA SOIF ? Pas moins de 200 références naturopathes, qui font la part belle au sud : pur grenache blanc du Domaine des Apothicaires dans le Luberon (8 € le verre), explosif orange provençal Analepse de Jean-Christophe Comor (45 € la bouteille), pinot noir bourguignon du Chateau de Melin (49 €)…
LES PRIX : menus 30 € (midi en semaine) et 40 €, plateau de fromages 12 €.
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