Encore un resto plagiste ? Oui mais… sappé béton et bois blond, avec verrières en Panavision sur le nouveau port des Lecques, affiches typolographiques et quilles en exhib’ ! Où les assiettes attrape-tout-kifs sont envoyées par Bastien Cathala (ex-La Chassagnette), accompagné de Florian Vera (ex-Le Demi Lune Café à Genève) et Emmanuel Tomatis (ex-Sixième Heure à Genève), tous deux côté service et vins : pimientos del Padrón catalans, grillés puis adoucis par une sauce yaourt-feta piquée d’œufs de truite ; maousses panisses maison à tremper dans une super mayo à l’ail noir ; et étonnantes patates douces cubistes assaisonnées de brocciu, poutargue de Martigues de la Maison Martegale, abricot cru et ciboulette ; avant un quasi de veau à point en bonne escorte de pourprier, d’aubergine façon baba ganousch, de quelques quartiers de figue et de feuilles de câprier, dans un jus de viande – à saucer avec le pain du Moulin d’Emile à La Cadière-d’Azur. Pour s’achever, une salade de fraises et de framboises de saison réveillée par une glace au brocciu (encore), des feuilles de tagètes et une tuile de meringue au citron noir. // Madeleine Proust
POUR LA SOIF ? Du bio, nat’ et local ! Macération languedocienne L’Orangeade du Domaine Opi d’Aqui (9 € le verre), rouge Pur Ju de Julien Castell, de La Cadière-d’Azur (36 € la bouteille) et quelques rosés plus classiques, façon Domaine du Paternel à Cassis (41 €)… mais aussi de la mousse du coin (blanche ou blonde) de la Brasserie Carteron à Hyères (8 € les 33 cl), et quelques cocktails tradis – spritz, negroni… (12 €).
LES PRIX : entrées 15-21 €, plats 28-33 €, desserts 10-12 €.
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