Des bons canons, des plats à partager (ou non) : rien de plus simple chez Marie et Guillaume Ferronnière, qui régalent les habitué·es de Pornichet dans leur riante cave à manger – « glouglou » en néon vermillon, affiches vinophiles, fauteuils rétro. Si les deux sont avant tout sommeliers (elle passée par le Saint-James à Bouliac, lui par le Louix XV à Monaco), les rôles y sont désormais bien partagés : le tire-bouchon pour elle, le tablier pour lui. Ce qui donnait, ce midi : karaage de poulet fermier, mariné dans de l’huile de sésame, ail et citron, puis enrobé d’un ketchup épicé maison, croustillant à souhait et carrément addictif ; agnolotti maison farcis à la ricotta et pecorino romano, baignés dans une sauce poulette ultra-onctueuse, pimentés d’un zeste de thym citron et coiffés de noisettes du Piémont torréfiées qui claquent sous la dent ; et pour boucler le tout, madeleine imbibée d’un sirop cardamome-tonka, framboises fraîches et en coulis acidulé, chantilly vanille-mascarpone et sarrasin soufflé pour le craquant ultime. Et pour continuer le kif, leur cave voisine propose ateliers de dégustation, rencontres avec les vigneron·nes et toutes les bouteilles du resto à emporter ou à déguster sur place. · Lasri Racha
POUR LA SOIF ? Plus de 600 références naturopathes quadrillant toutes les régions : anjou blanc de Thibault Boudignon (8 € le verre), côtes-du-rhône rouge du Domaine Mayard (6,50 €), ou crémant extra brut d’Alsace d’Albert Mann (7,50 €), chardo-savagnin La Justice du Domaine de Bellevue (70 € la quille), muscadet signé par le jeune Pierre-Henri Gadais, ambassadeur du vin nature et biodynamique (32 €)…
LES PRIX : menu dégustation 48 €, assiettes 8-25 €.
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