Qui peut arrêter Georges Baghdi Sar ? Avec son enseigne my Tannour (regroupant cinq adresses) et ses restos Mine madeh et Kamoun, le chef syrien n’a pas fini de faire la pluie et le Levant dans la capitale. C’est justement sur une banquette en béton lissé de Kamoun, entre les briques apparentes et strélitzias, qu’on s’envoya le menu Balagan ce jour-là, convoyé par une team en salopette dans une ambiance à gros décibels. Façon Tetris : à droite, tradi labné de feta parfaitement relevé au zaatar, radis, olives noires et menthe en sus ; à gauche, immanquable houmous de chou-fleur, aubergine et ail confit ; un peu plus par-là, baba ganoush fumé, avec tahini et graines de grenade ; et dans un coin de table, superbe portion de jawaneh, soit des ailerons de poulet pimpées d’ail et de coriandre séchée. Avant, en dessert, un ravissant baklava qui nous laissa baba. // Aline Flamme
POUR LA SOIF ? Une collec’ de cocktails signés Green Lab, dont un Sour Lavender (gin infusé aux fleurs bleues, sirop de lavande, blanc d’œuf et citron, 13 €) et un Collins Sésame signature (vodka infusée au sésame, sirop de tahini, eau pétillante et citron, 14 €), ainsi qu’une jolie sélection de pifs nature (dont un chardonnay bourguignon du Domaine de La Cadette à 40 €).
LES PRIX : menu Balagan 50 €, assiettes à partager 7-13 €.
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