Quel·le Arlésien·ne ne connaît pas l’Arlatan, ce mythique hôtel designé par l’artiste Jorge Pardo ? Un bijou planqué dans le centre historique de la ville bohème, alchimisant mosaïques kaléidoscopiques et pans de murs romains de près de dix mètres de haut, complété d’une magnifique terrasse où faire ventre dès que pointent les premiers UV… Pour notre déj’ d’été : éclatants cromesquis de taureau ; fringant tartare de dorade, bien citronné, coiffé de lamelles de fenouil et radis crus ; suprême de pigeonneau rôti, servi parfaitement rosé avec un chutney de cerises et des panisses (plutôt que le riz rouge camarguais proposé en alternative) ; filet de bœuf un poil surcuit, accompagné de la même garniture au choix ; et maous fontainebleau aux premières fraises de la saison, histoire de repartir en roulant. Un bémol tout de même ? Le service, bien que très sympathique, est totalement dépassé lorsque la terrasse est bondée. // Gwen Jacquère
POUR LA SOIF ? Une dizaine de cocktails sourcés, à l’image du William Shakes Pear alignant mezcal Unión, Suze, eau-de-vie de poire, purée de poire et sirop de miel et verveine (15 €), une bière IPA de la Brasserie de Sulauze (7,50 € les 33 cl) et une belle carte de vins a minima bio : rouge provençal Tibouren du Clos Cibonne (10 €), côtes-catalanes 2015 du Soula (65 €), meursault 2015 signé Rémi Jobard (156 €)…
LES PRIX : carte 40 à 64,50 €.
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