Nüetnigenough

Envie d’une tête de veau sauce gribiche et d’une Cantillon au fût à 17 h 10 ? Ça tombe bien, à 18 heures, le Nüetnigenough sera de toute façon plein comme un œuf. Cette brasserie presque locale – on n’est pas à une andouillette AAAAA près – ne prend pas de réservation : premier arrivé, premier servi ! Dans ce caberdouche typique (devanture art déco, intérieur bourgeois parquet-cheminée), on n’a rien inventé, et c’est très bien comme ça : croquettes au parmesan, os à moelle rôtis, filet américain d’angus irlandais, carbonnades… Pour nous : gaufrette de stoemp au brocoli un peu sèche, saumon fumé et crème épaisse en entrée ; douillette briquette de pain de veau et baignoire de sauce au poivre à dilater les pupilles, frites et mayo maison ; et, en dessert mange-moi-si-tu-peux, un kouign-amann de chez Callier à Uccle et glace au caramel. Les voisins de table ? Un mélange d’habitués qui viennent manger leur pain de viande et de touristes qui shootent leurs frites au grand angle. Micro-terrasse quand le temps le permet. // Idoine Gérard

Pour la soif ? Impressionnante collec’ de tout ce que le pays brasse de meilleur : au fût ce jour-là, Saint Lamvinus de Cantillon (6 € les 25 cl), IPA Brussels Calling ! de la Brasserie de la Senne (4,50 € les 25 cl) ou Hopfen Weisse de la brasserie de la Mule (6 € les 33 cl). Et quelques vins propres à prix doux, comme ce blanc languedocien Poivre d’Âne (6 € le verre) ou ce rioja La Nave de MacRobert & Canals (40 € la bouteille).

Les prix : carte 43-70 €.