Sans toit ni (four à) bois, Dan Pearson s’était déjà fait un nom majuscule en transmutant, le temps d’un intérim, le royal Rigmarole de Jessica Yang et Robert Compagnon en Pizzamarole Royce de la pizz’. Le trio sorcier a fini par s’associer pour de bon en mettant sur pâte Oobatz (« osé », « gonflé » en argot italo-ricain), à la cuisine carrelée couleur pain doré, où le génie des fermentations dompte le feu et le levain pour les plus fabuleuses pizzas jamais goûtées. À la carte, six versions bibliques enfournées 90 secondes à 400 degrés, dont une n° 5 qui vous envoie vers le soleil : un assemblage de salsiccia, caciocavallo (fromage à pâte filée) et sauce tomate de top cuistot, transfigurés sur un disque crousti et ultra-digeste à base de six farines et d’un pur levain reposé 36 heures. Même miracle avec la n° 4 aux polpette veau-porc tueuses, tomates, oignons rouges et re-caciocavallo, et pour la n° 3 combinant asperges vertes, asperges sauvages et citron. Encore faim ? Cap sur le fulgurant pizzokie, mi-pizz’ mi-cookie aux météorites de chocolat sous une folle boule de glace à la vanille d’Ouganda de Folderol, ou le trop bon crumble pomme-fraise avec glace au fior di latte. // Philo Sale-Ami
POUR LA SOIF ? À super levain, super softs, bières et vins : macération jurassienne Mus’cat du Domaine de l’Octavin (55 € la bouteille), assemblage blanc alsacien Fleur d’Or signé André Kleinknecht (6 € le verre), pétillant de rhubarbe sans alcool (7 €), lambic Cuvée Saint-Gilloise de Cantillon (38 € les 75 cl)…
LES PRIX : pizzas 16-26 €, desserts 6-14 €.
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