C’est dans cette ancienne livrée cardinalice, résidence de chef·fes à l’époque de La Divigne (Valentin Raffali, Priscilla Trâm, Numa Muller…), que Morgane et son amoureux de chef Cheickhou Guiet ont délocalisé leur resto de poche (Table Orsini) pour poursuivre l’aventure sur terrain XXL. Ce midi-là, sur la giga terrasse parsemée d’oliviers et de châtaigniers centenaires, au milieu des tablées familiales, défilèrent dans la superbe vaisselle Maison Pichon Uzès (en vente au fond du resto), une trilogie de goûts justes, enlevés, et hauts en couleurs : en rouge et noir et en portion minimaliste, mais maximaliste dans les goûts, un tataki de thon pimpé de coulis de framboises vinaigré, mûres acidulées, et mini tomates mondées et estragonnées ; en jaune et noir, une renversante aile de raie nappée d’une sauce safranée poudrée d’olives noires, impeccable tombée de fenouil et PDT bien confites boostées au citron confit ; avant le tout aussi enjoliveur dessert assemblant sur une gourmande génoise, crème pâtissière choco-vanille, poire pochée, fine tuile choco et grué de cacao en couvre-chef… // Marcellin Caillou
POUR LA SOIF ? Une courte carte à tendance sudiste où l’on peut choper du propre : blanc sans sulfites de Jean-Claude Mas (6 € le verre), pet’ nat’ languedocien du Domaine de Berguerolles (32 € la quille), côtes-du-rhône rouge bio du Château Terre Forte (29 € la quille), sancerre blanc du Domaine du Nozay (45 €)…
LES PRIX : menus 25-30 € (midi), 45 € (soir).
Enregistrez cette adresse dans l’app du Fooding, disponible sur iOS !