Vous avez autant d’attente(s) pour Rebelle qu’un cabinet médical un soir de consult’ sans rendez-vous ? Rien d’anormal, on vous rassure : dopée au succès depuis son ouverture en 2017, la table de Martijn Defauw et Tessa D’haene (tous deux passés par l’Hôtel Damier) agite toujours les cocos courtraisiens de ses secousses gastrosismiques – amorties par un cadre plus douillet que jamais, avec un total look crème. Entre autres assiettes bombesques, dans le menu à 155 € : une explosive revisite de ceviche, associant saint-jacques, daikon et vinaigrette pamplemousse / piment Ají Amarillo ; un parfait cabillaud ensaucé de jus d’anguille fumée et beurre blanc au xérès, embelli de billes de potiron ; une langoustine signature (contre 35 € supplémentaires), effectivement tout en richesse – légèrement frite et escortée d’un beurre blanc aux tomates fermentées-sucrées et d’une sauce XO, que Martijn prépare moins épicée que dans ses souvenirs chinois ; ou encore un élégant pigeon rôti, sapide en diable avec sa soubise aux oignons des Cévennes, sa truffe d’hiver râpée, son huile au vadouvan (mélange d’épices indiennes) et ses crèmes de Flandrien Grand Cru et panais, convoyé avec un beignet au ragoût et à la râpée de cœur de pigeon. Le meilleur repas de l’année… un 10 janvier ? // Casimir
POUR LA SOIF ? Une carte des vins couvée par Michiel Theys et Yoerik Depraetere, épaisse comme un bottin, laissant découvrir un joli casting international : pinot gris alsacien Weg 2018 de Jean-Marc Dreyer (49 € la bouteille), assemblage rouge belge Mag Da par Servaas Blockeel (55 €), barbera d’Alba signé Le Strette (en mag’ mais servi au verre pour 9 €)…
LES PRIX : menus 60 € (3 services, midi sauf samedi), 120 € (6 services) et 155 € (7 services).
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