« Esprit des halles, où es-tu ? » Accoudé au comptoir vert anis de la bande à Arlette, pardi ! Laquelle encanaille sans relâche les papilles nîmoises depuis son stand à tabourets, au bout de l’allée du Paprika. Et s’il n’est plus possible de s’enfiler à l’aube, comme à la grande époque, des cœurs de canard après une nuit de féria, on peut toujours pointer dès 10 h 30 pour se faire tapasser. L’autre fois : foies de lapin et brochette d’andouillette nickel ; seiche planchée escortée d’un riz à l’encre un peu trop cuit ; tendre pavé de bœuf du Cantal servi saignant avec de grosses frites maison ; typique agrillade saint-gilloise, soit de fines tranches de paleron de bœuf mijotées avec des anchois, des lardons et des oignons ; avant un bon moelleux au chocolat flanqué de chantilly. // Gwen Jacquère
POUR LA SOIF ? Des pifs locaux à prix d’ami (dont un rouge de soif du Château Virgile à 2,50 € le ballon et 6,50 € le pichet de 50 cl) ou une bière bio La Galéjade de La Barbaude (4,50 € les 33 cl).
LES PRIX : tapassiettes 5-10 €, plats du jour 8 à 14,50 €, desserts 5,50 à 6 €.