« Esprit des halles, où es-tu ? » Accoudé au comptoir vert anis de la bande à Arlette, pardi ! Laquelle encanaille sans relâche les papilles nîmoises depuis son stand à tabourets, au bout de l’allée du Paprika. Et s’il n’est plus possible de s’enfiler à l’aube, comme à la grande époque, des cœurs de canard après une nuit de feria, on peut toujours pointer dès 10h30 pour se faire tapasser. L’autre fois, en direct de la plancha : brochettes d’andouillette ou impecs foies de lapin aux bords grillotés et juteux à cœur, et (ou) seiches bien bronzées déclinables en petites ou grandes tailles, préférés au plat du jour de ce midi, une bavette du Cantal, sauce chimichurri, escortée de frites maison et de salade, et bien sûr, à partager, des huîtres de l’Étang de Thau ; une déclinaison de brandades nimoîses toutes pimpantes ou la spécialité de l’aigrillade saint-gilloise, lamelles de toro en millefeuille et cuisson lente, garni de câpres, anchois, cornichons, oignons et vin ; avant une nickel panna cotta fraise/pistache/menthe. Et à noter que vendredi, le plat du jour, c’est (toujours) aïoli… · Megan Linard
POUR LA SOIF ? Des pifs locaux à prix d’ami, dont un blanc de soif costières-de-nîmes du Château Virgile (3 € le ballon), une roussanne Maxime & Raphaël du Château de Valcombe (27 € la quille) ou une bière bio gardoise La Galéjade de La Barbaude (5 € les 33 cl), ou pour digérer les grillades, une cartagène du pays (4 €).
LES PRIX : tapassiettes 8,50 à 16 €, plat du jour 20 €, desserts 6,50 €.
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