À un jet de sandale du square Antonin, dédicace aux années romaines où Nîmes existait sur la carte du monde, le cuistot Georges Weill bichonne les palais depuis une quinzaine d’années. Dans son antre voûté avec loooong comptoir, immuables banquettes en skaï rouge et tables en zinc, ce gone de naissance a même fini par convertir les becs chichiteux à sa franche popote du marché, sourcée dans les halles voisines. L’autre soir, piochées à la carte : affriolantes aubergines en escalivade (soit longuement rôties au four) parfaitement assaisonnées d’un yaourt de brebis et noisettes ; une pluma de cochon grillée comme il sied, laquée d’une sauce teriyaki, servie avec de grosses frites maison toujours accompagnées d’une mayo (maison aussi) ; puis impeccable et vive tarte aux citrons tendrement parfumée à la verveine. Et les midis, Georges propose toujours l’imbattable formule déj’ à 18 €…// Raoul Taburin
POUR LA SOIF ? En libre-service et à choper directement dans les caves réfrigérées à l’entrée, parmi des centaines de références de belle nature : pinot gris alsacien à la belle robe rosée Phénix du Domaine Geschickt (38 € la bouteille), Beaujolais nouveau de Jean Foillard à Villié-Morgon (28 €), vif chenin blanc Fragile de la Grange aux Belles (5 € le verre)…
LES PRIX : formule 19 € (midi), carte 33-48 € (soir). 33-48 €
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