À un jet de sandale du square Antonin, dédicace aux années romaines où Nîmes existait sur la carte du monde, le cuistot Georges Weill bichonne les palais depuis une quinzaine d’années. Dans son antre voûté avec loooong comptoir, banquettes fatiguées et tables en zinc, ce gone de naissance a même fini par convertir les becs chichiteux à sa franche popote du marché, sourcée dans les halles voisines. L’autre jour, dans l’imbattable formule déj’ (16 €), une bavette impec servie avec de grosses frites maison et une salade, puis un délicieux fondant au chocolat – préféré au clafoutis aux pommes, cannelle et amandes. Le soir, Georges maintient le cap à la carte : moules gratinées, tripes sautées à la lyonnaise, andouillette sauce moutarde… // Gwen Jacquère
POUR LA SOIF ? À choper directement dans les caves réfrigérées à l’entrée, parmi des centaines de références de belle nature : blanc gardois d’Alain Allier (4 € le verre), grenache roussillonnais de Jean-François Nicq (42 € la bouteille), vin de soif ardéchois de Gérald et Jocelyne Oustric (22 €)…
LES PRIX : formule 16 € (midi), carte 20-36 € (soir).