Anciens de la bouillonnante pizzeria parigote Louie Louie, Laurie Massé et le brésilien italophile Paulo de Freitas ont mis le cap sur Sète pour y ouvrir leur fabrique perso. Résultat ? Des tables chinées, quelques quilles de vin nat’ posées ici et là, et un gros four Moretti pour cracher de belles napolitaines. Testée et approuvée ce soir-là : la Cetara, pas grande mais goûteuse avec base tomate, mozza fior di latte, dodus anchois de Cetara sur la Côte Amalfitaine, câprons et origan ; et zyeutée sur les tables d’à-côté, la Braz’ à la spianata piccante, ail, piment doux et mozza. À noter, les frais antipasti sourcés de près : olives vertes siciliennes ; ricotta fraîche, miel infusé au piment ; salame rosa (l’ancêtre de la mortadelle)… Nossa Senhora ! // Victoria Bout
POUR LA SOIF ? Une cinquantaine de jajas franco-transalpins : Barbera d’Asti de Radici e Filari (6 € le verre), rouge roussillonnais de Nada (29 € la bouteille), frappato frioulien du Domaine Le Due Terre (30 €) ou une belle gamme de vermouths dont l’excentrique BRMTH de chez Guido et Mélanie Hube à Banyuls (6,50 € le verre) ou le Muz catalan (5 €)…
LES PRIX : antipasti 4,50 à 8 €, pizzas 10 à 16,50 €.
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