Sas sombre, étroit couloir miroitant, plafond tapissé d’Inox, lumières d’atmosphère… Bienvenue dans le vaisseau du bien luné Guillaume Leclère, qui a éteint les feux de son bistrot de la rue de la Valfère pour offrir aux Montpelliérain·e·s une odyssée gastro de l’espace. Les ravitos de notre mission : de la seiche en lamelles snackées et chips cosmiques à l’encre, le tout chapeauté de yaourt aux feuilles de tagète, pour le décollage ; un trop beau lingot de butternut croquant, cerné de cèpes en duxelles ; des couteaux et haricots verts finement tranchés, sous une couette de mousse d’amande, de crumble de basilic et de gelée d’eau de mer nous catapultant sur orbite ; une généreuse portion de maigre servie avec une émulsionnante soupe de poisson et un betteravioli planquant une compotée d’oignons, laqué d’un caramel à l’orange sanguine ; et pour atterrir en douceur, une pêche blanche rôtie accompagnée d’une glace au shiso et d’une constellation chocolatée. Houston, on peut avoir une autre tournée ? // Zoé Deray
POUR LA SOIF : Une sélec’ de pinards très sudisante : nielluccio corse signé Yves Leccia (9 € le verre), blanc catalan d’Olivier Pithon (36 € la bouteille) ou languedocien du Clos Maïa (50 €), terrasses-du-larzac par le Mas Jullien (73 €)…
LES PRIX : menus 50 € (midi) et 75 € (soir).