Ne vous fiez pas au blaze : on est loin du petit jaune et des cacahuètes moites ! Au contraire, ce Pastis la joue caverne grand style : pierre, fer, bois blond, verre fumé… À l’arrivée, tout simplement l’un des premiers néobistrots montpelliérains, où les gastrolopithèques viennent se frotter aux belles dispositions de Daniel Lutrand – ex-Bras à Laguiole. Ce midi-là, dans le crépitant menu en trois flammes : délicate salade de moules et tomates surmontée d’un voile de gelée d’eau de tomate ; fondant filet de pagre relevé par un abricot acidulé, un oignon confit au curcuma et un jus de poisson caramélisé – ou suprême et cuisse de poulette lustrés de jus de viande, carotte à la crème de noisette et haricots plats au bouillon de volaille ; et pour finir, des cerises servies fraîches avec une mousse aux fleurs de sureau, et chaudes avec un sabayon de… sureau. // Agathe Braun.
POUR LA SOIF ? Une carte longue comme le tram, sans parti pris : terrasses-du-larzac du Mas des Agrunelles (7 € le verre), cévennes blanc du Domaine de Gournier (18 € la bouteille), blanc rhodanien d’Éric Pfifferling (50 €), pic-saint-loup de l’Ermitage (65 €)…
LES PRIX : menus 30 € (midi en semaine), 45 € (midi) et 75 € (soir et samedi midi).
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