Dans les pas d’Amélie Darvas et Gaby Benicio (ex-Haï Kaï à Paris), parties ouvrir Äponem en 2018, le parigot Takétomo Luu Sumi (ex-Ito Chan) a filé en pays héraultais. Aujourd’hui sans son compère Fred parti ouvrir en voisin le Bouillon Maurel, mais encore bien en place dans son Mikado (pierres apparentes, comptoir lambrissé, mobilier blond), le chef nippon envoyait ce midi-là des assiettes millimétrées : filet de merlu parfaitement poché avec concombres aoshizo et aubergines rôties ; pleurotes de panicaut en tempura même pas grassouillettes ; échine de porc avec coulis curry déli ; légendaire ramen à base de nouilles de blé, porc caramélisé, œuf nitamago, pousses de bambou et cébettes, le tout barbotant dans un bouillon de porc dopé au mirin, yuzu et crème de sésame… Chez Mikado, il y a en permanence des options végés (même pour le ramen), et le soir des tapas plus chics que la touche cantine du midi. Et à demeure, quelques desserts coquins comme le pain perdu et glace pistache, ou le dément crumble de pêches et nectarines. // Nour Passages
POUR LA SOIF : Des jajas bien sentis : blanc héraultais du Vin des Potes (4,50 € le verre), et rouge des mêmes lurons cuvée Siffle-Moi (22 € la quille)… Ou une mousse Kirin (4,50 € les 33 cl), et même quelques cocktails, comme celui mêlant gin Hendrick’s, liqueur de mûre et saké pétillant (10 €).
LES PRIX : menu 14 € (midi), assiettes 5-19 € (soir).
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