Ça fait du bruit dans le quartier des bars ! Guillaume Dubœuf a bossé chez Guillaume Monjuré à Palégrié, dans le Vercors, et a rencontré son second, Paolo Gnaccarini, chez Christophe Aribert. Résultat, ce bistrot terroiriste avec du goût (carrelage terrazzo, bois brut, murs dévorés) et de la finesse dans l’assiette. Ce soir de fin d’été, parmi le menu en sept étapes, aussi léger pour l’estom’ que pour la CB : fou fenouil confit qui se barbouille d’une crème de roquette et citron confit ; filet de muge fumé à l’étouffé, en apesanteur sur une crème apaisante au curry avec voilure de chips de poivrons et feuilles de shiso ; salade des dernières tomates de saison toilettées de fruits rouges, verveine, basilic et d’une savoureuse eau de tomate au sapin ; avant l’agneau en raviole dans un bouillon de chou fermenté incandescent. Épilogue alpestre d’un Mont Blanc qui se gravit à la petite cuillère avec glace marron, poire pochée et maous siphon chocolaté à la reine des près. Le midi, place à un menu pas moins inspirant : semoule de chou-fleur avec émulsion de lait d’amande et citron fumé ; minestrone de lardo di Colonnata ; crème pâtissière au thé fumé et kumquats confits… · Arie Beaux
POUR LA SOIF ? Une carte nature et chineuse : blanc d’Isère du Domaine des Feytaux (8 € le godet), rouge Môl de Justine Loiseau et Patrick Bouju (40 € la quille), ou riesling Vibrations du Vignoble du Rêveur (42 €)…
LES PRIX : menus 25-36 € (midi) et 45-60 € (soir).
Enregistrez cette adresse dans l’app du Fooding, disponible sur iOS !




















