Le cocktail coule dans leurs veines ! Après The Pharmacy, voilà que le patriarche Ongevalle, Jan, remet le couvert à Knokke avec sa fille Noa – tandis que le fiston perfuse Bruges à l’enseigne de Bar Ran et Más Eatery. Certainement pas le vilain petit canard de la famille, Ugly Duckling est plutôt le drôle d’oiseau d’une ville balnéaire sinon endormie : bois sombre et tapis persans, néons et boules disco kitschouilles, cages à zozios en fonte et coin-coin signature dans tous les coins. À table ? Du canard, pardi ! Dans la Ugly Duckling Box 2.0 (mazette !) bourrée de volatile laqué, petites crêpes carrées, concombre en bâtonnets, oignons frits, menthe et sauce hoisin à peinturlurer avec un pinceau XXL. Mais aussi des croquettes de ris de veau et mayo pimentée ; du poulet frit à la coréenne – épicé lui aussi ; de grosses gambas barbecutées au Green Egg, avec sauce cacahuètes ; et un parfait bol de coques au Gochujang. Bonus WTF : dans les toilettes, une voix cajoleuse vous lit les contes d’Andersen. // Kiko Zushi
POUR LA SOIF ? Des mixologies héritées de The Pharmacy (18-20 €), aussi servies en pairing (3 cocktails pour 45 €), du saké kotobuki junmai ginjo de la brasserie Nakajima (18 € les 25 cl), un blanc allemand Ancestral de Peter Karsten (49 € la bouteille) ou un pinot noir de Loire L’Enfant Rebelle d’Antoine de la Farge (49 € aussi).
LES PRIX : Ugly Duckling Box 20-25 €, tapassiettes 12-35 €, menu du chef 75 €.
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