Ça nipponise pas mal, à Dailly ! Où, après le bar Copain, les acolytes Jérémy Rommelaere et Arnaud Marchal ont ajouté une paire de baguettes à leur arc en s’associant au chef japonais Tomo Ohara (ex-Yamato et Saké Bar) pour créer un authenkif izakaya bruxellois. La mise ? Un long comptoir boisé comprimé entre une brochette de tabourets Hay et une micro-cuisine, des murs blancs éclairés pleins watts et une table basse à tatami planquée derrière un noren (rideau tradi) au fond de la salle – comme là-bas. Convoyés ce soir-là dans un menu yokaromon en quatre services : typique assortiment d’amuse-gueules, dont une mousseuse salade de PDT ; crousti-soyeux agedashi dofu – tofu frit servi dans un bouillon dashi ; tartare de saumon et avocat wasabisés, accompagné d’une salade de chou au sésame noir, avec morceaux de céleri et courgette façon tonkatsu ; avant un impeccable kare raisu (curry japonais) accolé à du riz et une soupe miso, valant le détour à lui seul. // Léa Pelloti
POUR LA SOIF ? Quelques quilles seulement, au naturel : pet’ nat’ de chenin La Bulle du Facteur par Mathieu Cosme (7 € le verre, 39 € la bouteille), muscadet La Louvetrie de Jo Landron (33 € le flacon), pinot noir bourguignon de Fanny Sabre (66 €)… À moins d’opter pour l’un des deux sakés (6,7 € les 8 cl, 55-60 € la bouteille) ou une étonnante bière canadienne Dunham (5,50 €), rare en nos contrées.
LES PRIX : menus 33-42 €, zensai (tapas) 3-25 €.
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