Certains rencontrent Dieu par illumination… Julien Pagès, lui, a eu la révélation des vins naturels quand ses potes lui ont offert six bouteilles sans intromission, au moment où il quittait justement son emploi de formateur d’éducateurs spécialisés. La suite : dix ans de deal vineux sur les marchés ardéchois, où il a pris le temps de se constituer une clientèle gagnée par sa foi, avant de se poser en 2019 dans cette cave anguleuse. Un quart de son casting (300 références peu ou pas soufrées) provient du département, avec la part belle aux jeunes vinerons qui marchent en dehors des clous de l’appellation, comme Pierre Bourlier (Vaille que Vaille à 22 €) ou Patricia et Rémi Bonneton du Domaine de l’Alezan (Les Chambés au même tarif). Ce qui ne l’empêche pas de conserver le culte des valeurs sûres : Dard et Ribo à Crozes-Hermitage, Lapierre dans le Beaujolais, Grappe dans le Jura, Corbineau en Touraine, etc. // Adrien Nouviaire
LE CANON CANON : Anar’décho, un décoiffant gamay de Johan Tête (12 €).
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