La nature, c’est comme la confiture : plus on en a, meilleur ça goûte ! La preuve dans cet ancien hôtel de gare villageois fameusement retapé en table biocool, cave naturopathe, épicerie propre, cowork’ paysan, relais de poste et bientôt chambre d’hôtes. Où une SCOPieuse équipée menée par Antoine Cevost et Margot Jacquet ligués au trio de cuistots Paul Goellner, Lucie Vailler (ex-Bieristan à Villeurbanne) et Thomas Brunol (ex-Ravigote à Lyon et Radicelle à Annonay) rallume les braises de la popote localiste avec ardeur ! Échaudés au feu de bois pour nous ce midi-là : doux effiloché de porc couché avec des pickles de graines de moutarde sur une tranche de pain perdu fort bien trouvée ; mé-meuh-rable noix de veau basse température servie dans un jus réduit à l’ail noir avec pommes de terre nouvelles, tiges de cébette grillées et quelques délicats brins de tagète passion ; avant, en jeu de drupes, une bagatelle de cerises fumées à la braise, sorbet cassis et mousse au fromage frais de brebis en sandwich entre un palet breton et une tuile au sarrasin. Le petit kif en plus ? Revenir le dimanche soir pour choper sa pizz’ sur l’ancien marché couvert devenu la terrasse de l’auberge, avec vue spectaculaire sur la vallée. // Pica Bidon
POUR LA SOIF ? Le nat’ plus ultra de la cave terroiriste : blanc rhodanien du Domaine de Lumian (2,50 € le verre), syrah ardéchoise par Sandro Trescol et Jonathan Bouit (31,80 € la bouteille) ou mâcon-villages de Philippe Valette (39 €) à piocher directement dans la cave. À moins de se faire mousser avec une blonde artisanale à la pression signée La Machine (2,80 € le demi).
LES PRIX : formules 15-19 €, sandwichs à partir de 5 € (midi en semaine), tapas à partir de 5 € (soir en semaine), carte 36-45 € (samedi et dimanche midi), pizzas 12-14 € (dimanche soir).
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