Changement d’horizon pour Arthur Chiapello, cofondateur de Massale et Aglio e Olio dans l’Est parigot, qui s’est mis en tête de convertir les vinophiles de Grenelle au naturalisme. Depuis son comptoir carrelé annoncé par un néon vert fluo, le tenancier déroule une sélection pointue de jajas désulfités, débouchonnables sur place : gamay nantais La Part du Colibri par Vincent Caillé (6 € le verre) ; grenache-syrah rhodanien de la Ferme des Arnaud (24 € la quille) ; trio tarnais mauzac / loin de l’œil / muscadelle signé Causse Marines (32 €)… Tout cela complété de bières craft des environs dispos à la pression, comme la Presse-Framboise de la Brasserie du Grand Paris (8 € la pinte). Et pour la graille, une vague de produits basques : taloa (galettes de maïs) au jambon de pays et comté, assiette de fromages et jambon de chez Ospital à allonger sur le pain de la boulange Panade voisine… En gros, tout ce qu’il faut pour ne pas finir à l’horizontale. // Henriette Ma
LE CANON CANON : une macé’ courte de grolleau tourangeau par Catherine et Pierre Breton, à siroter frais (29 €).
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