Banquettes en bois, mythiques chaises Thonet, zinc de compète, vieux terrazzo… Ce décor very fifties abrite le très sérieux rade d’Antoine Anclin (ex-Chapel et Senderens), qui y délecte les papilles nancéiennes depuis plus de vingt ans. À l’ardoise, ce midi-là : copieux et réussi tartare de veau au couteau, sauce thaï sans piment, couvert d’un fagot de céleri et de poire coupée en julienne ; grassouillette et tendrissime ventrèche de thon rouge grillée (comme il faut), disposée en dés sur un concassé de tomate verte et tapenade d’olives, avec, on the side, des légumes rôtis au four (carotte, navet, endive et courgette) ; avant une épaisse mousse au chocolat noir, un crumble fort cacaoté et une purée de framboise. // Albert Gredinbar
POUR LA SOIF ? Des crus du coin et de plus loin, avec quelques naturalités : mono auxerrois, en côtes-de-toul, de la Maison Crochet (5 € le verre), rouge héraultais du Domaine de la Croix Belle (25 € la bouteille), rosé nature du Domaine Laberger, en Alsace (25 €)…
LES PRIX : carte 31-52 €.
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