Planté au-dessus de la gare de l’Est, au sein de l’Hôtel Les Deux Gares, le bistrot grand train de Frédéric Lesire (comptoir ouvragé, tables en bois blond, chaises Thonet) n’a pas fini de régaler son monde. En cause ? Les ébouriffantes assiettes du brillant Jonathan Schweizer (ex-Sauvage), qui nous ont remis sur les rails ce midi-là : fumantes moules de Groix lustrées à l’huile d’aillet, verdies de livèche ; cuisse de poulet croustillant sur un nid de chou pointu et d’oignon nouveau, laqué d’une intense bisque d’étrilles ; avant, en finale de fanfare, une crème brûlée sous un vitrail de caramel avec constellation de noisettes du Piémont concassées. À noter, les assiettes du soir dispensées à la carte : aubergine rôtie dorlotées d’hareng fumé sous perfusion de beurre infusé à la verveine ; ris de veau flanqué de chou fleur au miel condimenté d’ail brûlé et poutargue de thon ; ragout de poulpe aux prunes parfumé au jus d’encre fumé et citronnelle… et la possibilité de prendre un kawa ou de grignoter à toute heure : anchois de Cantabrie, rillettes de cochon, et pour les humeurs iodées, arrivage d’huîtres n°3 de chez M. Jean-Paul… // Ninsu
POUR LA SOIF ? Sélection de flacons génétiquement non modifiés : riesling Me Softly de Clément Goepp (6 € le verre), macération courte Rock n‘ Saule du Domaine Les 3 Saules (idem), assemblage de pinots alsacien Pino d’Aurélie Fayolle et Arnaud Geschikt (48 € la bouteille), ou pinot noir Les Crays du Bourguignon Julien Guillot (67 €)…
LES PRIX : menus 22-26 € (midi en semaine), carte 52-66 € (soir et samedi midi), grignotages 9-17 €.
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