Ciao L’Enchotte, ici c’est chez Marius ! Yannick Aubrée, le proprio de Casimir, a repris ce vieux barav’ de la rue de Chabrol pour en faire un bistrot d’affidés. Où l’on vient moins pour la déco carnivorace (renard empaillé, trophées de lièvre et de sanglier, affiche « Mangez bio, mangez des végétariens ») que pour les nappes vichy, le comptoir en bois ouvragé et les assiettes gouailleuses de Dimitri Gris (ex-Louve), plutôt portées sur la poiscaille. En pratique : ceviche d’huîtres, sauté de moules curcuma-coriandre, tartare de bœuf, os à moelle gouttière, limande-sole & chips… Et pour nous, des casserons (petites seiches) d’enfer, juteux et bien iodés, mariés avec des mange-tout et une crème d’artichaut ; suivis d’une demi-cervelle de veau génialement dopée à la sauce ponzu, avec un hachis d’herbes et des zestes de citron râpés ; et, en guise de dessert, un ovniesque gâteau aux cerises – l’officiant des douceurs étant ce jour-là aux abonnés absents. // Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? Une ardoise murale assez colossale, alignant (entre autres) un blanc audois de Benjamin Taillandier (6 € le verre), un melon bourguignon de La Sœur Cadette (31 € la boutanche), un morgon d’Antoine Sunier (44 €) et un cabernet franc chinonais du Domaine de l’R (37 €).
LES PRIX Assiettes 12-23 €.