Nappes vichy et argenterie, affiches d’époque et zinc vintage, pour le plaisir de touristes en pèlerinage, de célébrités d’époque et d’habitué·es de ce coin du 7e, carte postale idéale avec sa fontaine sur la placette. Bien à sa place, le chef Pierre Saugrain, comme un poisson dans l’eau, envoie ses classiques avec brio en mode bien troussés, bien sourcés – pâté en croûte de canard bien sous tout rapport, boudin noir de Christian Parra, asperges de Sologne, canette vendéenne… Ce dimanche midi-là : saucisson-beurre de tonton flingueur ; œufs mayo, macédoine et sucrine craquante, prêts à intégrer le patrimoine immatériel de l’Unesco voisin ; poulet fermier rôti à point et regressive purée maison ; avant un baba d’anthologie imbibé de rhum Angostura Trinidad & Tobago 5 ans d’âge. Service old school aux petits soins. · Madeleine Proust
POUR LA SOIF ?Une carte des vins cocorico comme il faut : morgon (10 € le verre), pouilly fumé de chez Jolivet (66 € la bouteille), rosé de Bandol du Domaine d’Ott (65 € la boutelle), et quelques flacons d’exception comme ce pessac-léognan signé Haut Brion (820 €) ou un Petrus 2010 (5350 € !).
LES PRIX : plat du jour 25 €, entrées 11-34 €, plats 21-46 €, desserts 11-18 €.
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