Ancien relais de poste tombé en désuétude au bord d’une départementale entre Beauvais et Grandvilliers, l’Auberge de Monceaux vit sa meilleure vie sous la houlette des filles de l’ancien patron, Manon et Marie Ibert, accompagnées de Tom Truy-Courties (ex-Bloempot) et Valentin Gautier, leurs compagnons qui en ont sous le veston. La mise ? Bois clair, nappes blanches et fleurs séchées, pour une ambiance scandi’ dans laquelle Tom fricote des beautés naturalistes – certaines provenant du jardin, d’autres des fermes proches. Ce midi-là, dans l’imbattable formule déj’ : combinaison de courgettes, tarama maison et moules marinière coiffées d’un granité concombre-livèche ; truite du val du Sillet acoquinée avec une décadente crème fumée, haricots verts, câpres et fleurs citronnées ; avant une néologisante poire norvégienne, fourrée de sorbet framboise, estragon et sureau, puis couverte d’un gros manteau de meringue à peine cuite, passée au chalumeau. Sinon, à la carte : raviolo géant au bœuf de la ferme du Pré d’Esky ; lieu jaune avec sabayon et tarama ; pavlova rhubarbe et verveine… // Jean Pascal
POUR LA SOIF ? Une carte de vins biotypés : ligérien Le P’tit Vaillant en rouge ou blanc (8 € le verre), cidre et poiré à fermentation lente de Cyprien Lireux (16-20 € la bouteille), saint-estèphe du Château Haut-Beauséjour (68 €)…
LES PRIX : menus 28 € (midi en semaine), 75 € (soir et week-end), carte 50-80 €.
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