Comme une soif de faire guincher les assiettes sous un éternel soleil… Bèou ? Dans le canon bistrot de Marie Petit-Doux (ex-Café du Rhône à Lyon et Barbiche à Paris), qui a ripoliné l’ancienne maison de son grand-père, flanquée d’une formidable terrasse à l’ombre du magnolia et des lauriers. À l’intérieur ? Deux salles, deux ambiances : l’une, petite, avec cheminée ; l’autre, coloriée de fresques, comme un second jardin. Et dans les assiettes, le fruit du travail d’une jolie clique composée de Raphaël Combe (ex-Domaine de la Petite Isle), de Théo Caron (ex-Coretta à Paris) et de Faraz Mirzai (ex-Divigne) : émoustillants beignets de courgette, à mouiller de yaourt au paprika fumé ; périlleuse superposition de PDT fondantes à la sauge, poitrine de veau à la cuisson de compète, soyeuse purée de cocos, pousses et huile verte de kale ; et maous gâteau choco-noisettes accompagné de figues rôties – hélas un peu mollassonnes. Le soir, la carte fait place aux inévitables assiettes à partager : gravlax de truite d’Ardèche, jambon du Tarn 12 mois, sardines à l’huile de la conserverie Le Fleuré… // Raoul Taburin
POUR LA SOIF ? Du loco-local bio voire vivant, comme ce rouge rhodanien du Clos du Caillou (5 € le verre), mais surtout une dizaine de cocktails (8-12 €) shakés par Mickaël Pradier – à l’image de cet Amaretto Sour bien balancé.
LES PRIX : carte 31-34 €, tapassiettes 8-12 €.