Le dernier coup de Pierre Jancou (Racines, Vivant à Paris, Le Café des Alpes dans la Drôme) ? Un ancien bar-tabac qui tabasse, star d’un patelin paumé de la vallée du Vertdouble dans les Hautes-Corbières : devanture bleu lavé, carreaux d’antan, murs décrépis, chaises dépareillées et rideaux brise-bises, d’un charme fou ! Où le chef au cœur pur, appelé par l’énergie tellurique du lieu, y sert lui-même de petites assiettes brutes et bucoliques, cuisinées à base de pépites locales par Johanna Solal. Pour nous, éperdus d’avance ce soir-là : succulents oignons doux garnis à la farce végétale, aneth et faisselle ; tendres tranches de pâtisson rôti, brisures de chèvre frais du producteur voisin et origan ; delicioso beans & tomatoes, gaspacho, huile d’olive, basilic et parmesan râpé ; fondants makis de courgettes bariolées, fromage frais et gingembre confit ; avant une part du fameux gâteau au chocolat de Zoé, upgradé chaque année, servi avec des pêches pochées ! // Nadine Corsa
POUR LA SOIF ? Laissez-vous guider, vous êtes entre des mains d’expert (du vivant) ! Au verre, blanc La Providence de Laurent Battist à Padern (3 €), roussillon rouge Ébé du Domaine des Vrilles (4 €) et de petits trésors de bouteilles à boire sur place ou à emporter : rouge Arc en Ciel de Sébastien Agelet à Paziols (16 €), gamay d’Auvergne Les Fonds de Mattia Carfagna (25 €)… et bière locale de Tuchan (4,50 € les 33 cl).
LES PRIX : Assiettes 7-12 €.
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