À deux pas de la gare de Perpignan, surnommée le « centre du monde » par Salvador Dali, se planque une ancienne pizzeria pas vraiment sexy (carrelage kitchounet, mobilier rustique), reconvertie en néobistrot par le couple franco-australien Ariane Samuelian et Garry Wilson. Ce qui donnait, pour notre déjeuner : des haricots verts sautés au miso, avec des oignons tendres et un œuf de caille, le tout enrobé d’une vinaigrette aux œufs de truite ; rôti de veau bio de la Ferme d’Arsa fort goûteux, servi dans son jus en compagnie de poivrons confits, pousses de brocoli et pesto à l’anchois ; avant un assemblage de figues saisonnières, rehaussées par une petite touche de réglisse apportée par l’ail noir, du lait ribot en émulsion et un explosif sorbet aux fruits rouges. Le soir, le chef se chauffe cinq, sept ou huit services, au gré de ses fantaisies et des trouvailles au marché : fleurs de courgette farcies de crevettes et bouillon à la citronnelle, filet de poulet au caviar d’aubergine et couscous de chou-fleur et carottes crues, etc. // Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? Une ardoise vinale bio-naturiste, avec de quoi boire local : macabeu Illico du Domaine des Schistes (6 € le verre) ou de Danjou-Banessy (45 € la bouteille), syrah Porco Rosso du Domaine L’Étranger (28 €)…
LES PRIX : formules et menus midi 27-34 €, soir 40-55-65 € (5-7-8 services)
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