C’est l’histoire de quatre copines d’enfance, Elza, Mara, Pauline et Camille, qui se sont lancé un gros défi en 2021 : le rachat d’un hôtel familial de cinq étages (la pension Canal), et le restaurant qui va avec. Salle aux beaux volumes, carrelage ancien à motif fleuri, lambris vert d’eau, mobilier bistrot, longue table d’hôtes, dans l’esprit bodega. Et influences méditerranéennes à l’ardoise du soir : salade marocaine et sardines frites, aubergines à la chermoula, et plus digressif tartare de thon rouge, shitakés, coriandre et concombre. Pour nous, de denses et moelleuses croquettes au parmesan ; un capiteux émincé de bœuf cru, à peine effleuré d’un sauce réduite au banyuls, figues, parmesan et roquette ; et un extra flan libanais à la rose, miel et citron. Au déj’, petit menu tournant pour le plat principal autour de poulet à l’indienne ou les gnocchis maison, gorgonzola, noisettes et poires. // Adrien Nouvaire
POUR LA SOIF ? Tout petit choix pinardier, mais bien ciblé en biolocal : collioures blanc Clos Castell et rouge Casa Blanca (4-6 € le verre), banyuls 2013 Domaine du Traginer pour le dessert (8 €), roussillonnais rouge Alouette du Domaine de l’Ausseil et blanc Danse Encore du Domaine du Possible (18 et 25 € la bouteille).
LES PRIX : menu 17 € (midi), tapas et assiettes 4-15 €.