Façade cubiste ornée d’une geisha peinte, élégante salle japonisante, vaisselle zen… on est dans l’épure. C’est le Dim Dining, ouvert en 2018 par le sommelier saképhile Jonas Kellens et le chef Simon Van Dun (ex-Cent pour Cent à Sint-Katelijne et Pentagone à Anderlecht), qui compose méticuleusement ses plats sur un plan de travail doré. Au menu omakase de ce soir-là : crousti tempura de gorge de cabillaud ; sashimi de chinchard à la vinaigrette de jasmin et craquelin aérien à la crème de maquereau fumé ; bar dans une gelée de wakame ; tempeh grillé, brins de kombu, petits pois délicats et caviar dans une mousse de lait d’amande ; shirako, d’une part accompagné d’asperges, de caviar et de beurre blanc, et d’autre part dans un beignet crémeux, noir comme du charbon ; lotte à la texture rare, pleurote de panicaut et sauce soja umami aux myrtilles ; cou d’agneau à la pistache et à l’amande… Et en final magistral, des desserts pour lesquels nous donnerions notre vie : ananas, saké koshu, koshihikari et miso à l’ail noir ; puis, pour nous achever, boule de glace à la patate douce, chocolat blanc, gel de shiso et umeboshi dans une sauce citronnée au sudachi. L’addition pour ce moment au paradis ? Stratosphérique ! // Coco Bianca
POUR LA SOIF ? Beaux accords mets-sakés (79 à 149 €), avec le rare junmai daiginjo Heart of God de la brasserie Kamikokoroshuzo dans la préfecture d’Okayama, ou mets-thés (69-119 €). Et une carte des vins avec de belles références : chablis Vent d’Ange 2020 de Thomas Pico (99 € la bouteille) et bourgogne Blanc De Noirs 2020 d’Armand Heitz (49 €)…
LES PRIX : menus omakase 110 € (lunch) et 155-195 €, sushis 12-31 € (deux pièces), carte 32-115 €.
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