Il a quitté le nid, c’est du tout cuit ! Toshiro Fujii (ex-Air du Temps à Éghezée, San et Toshiro à Bruxelles) a coupé le cordon avec Sang-Hoon Degeimbre, son père spirituel, pour s’installer… dans le Béwé, là où tout a commencé. Le chef y a discrètement installé le long de la nationale son nappé-boisé Enishi, pour un remake de Lost in Translation entre Tokyo et Waterloo. Pour nous ce soir-là : tentationnelles tranchettes de wagyu pastramisé ; vivifiant sashimi de maquereau électrisé au vinaigre de riz ; divine langoustine crue, juste sapée d’une fine brunoise pomme-céleri ; tendrissime lieu jaune vapeur nipponisé au miso et yuzu ; saint-jacques (crues aussi) bras-dessus-dessous avec des topinambours enneigés de foie gras ; sanguin magret de canard empourpré de chou, de shiso et d’umeboshi – prune salée tradi ; et en finale explokif, rutilante compile d’agrumes, en gel, sorbet, suprême et cake. // Léa Pelotti
POUR LA SOIF ? Des flacons plutôt biotypés qui ne font pas (forcément) péter le budget : vermentino gardois signé Mas du Chêne (6 € le verre, 29 € la bouteille), tinto du Douro par Maria Izabel (55 € la quille), chardo jurassien du Domaine Pignier (120 €)… mais aussi quelques sakés et whiskys japonais.
LES PRIX : menus 45 € (midi) et 75-95 € (soir).
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