De passage à Bidart, kezkia ? Le nid des tourtereaux Marine Poughon et Olivier Henry (tous deux biberonnés chez Guérard à Eugénie-les-Bains), posté en lieu et place de L’Antre et laissé dans son jus – devanture rouge basque, pierres apparentes, banquettes capitonnées, cuisine semi-ouverte… Où le chef d’Ezkia fait vibrer la basquitude avec une came castée de près (poissons de Saint-Jean-de-Luz, légumes de la famille Bastelica, volailles de la Maison Garat) et des assiettes bien torchées. Ce soir-là, à l’abri d’un orage diluvien : envoûtant foie gras de canard amorti d’un condiment aux oignons doux et aux coings, à déguster sur du bon pain bio de chez Enneartz ; impeccable magret de canard à la cuisson parfaite, léché de son jus rôti, accompagné de mûres et d’un splendide butternut, en purée et confit ; avant d’incroyables figues pochées, escortant un gâteau de Gênes lui-même imbibé de sirop de badiane et copinant avec un sorbet à l’orange sanguine. // Albert Gredinbar
POUR LA SOIF ? Une belle et épaisse carte de pifs naturistes : assemblage blanc d’Alsace Racines Métisses de Laurent Barth (7 € le verre), gamay en VDF de chez Jean-François Malsert (38 € la quille), irouléguy blanc du Domaine Amezitia (40 €) ou rouge (38 €)…
LES PRIX : menu 64 € (5 temps), carte 54-56 €.
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