Graille que vaille ! Pierre-Yves Robic, barbu à lunettes passé par le Bistrot Cocagne, a fait de son barav’ bistrotteur un solide repaire de l’Ouest rennais. Pour ripailler ? Un long bar en zellige vert turquoise, des tables chinées, une cuisine ouverte terrazzée… et des assiettes savamment bricolées, œuvre du cuisinier Jean-Baptiste Orhant, charcutier de formation passé par Les Grands Gamins. Ce soir-là, il aligna : une terrine de cochon empâtée comme chez mémé, excitée par un curry maison ; des poireaux brûlés aux agrumes, sumac et noisettes torréfiées ; un fantastique bouillon de poulet ramenisé, avec œuf tamago et condiment poireaux-nori ; mais aussi des shitakés gratinés à la tomme de Savoie, lovés dans une crème de champis et titillés par un pesto de fanes de carotte. Après ça, plus de place pour le dessert… Autres plans pas cons, la saucisse à partager pour toute une tablée (spécialité de la maison) ou le jarret de porc grillé au kamado. Conclusion : ce bistrot-là aura vite fait de devenir votre QG. // Catherine Jamon
POUR LA SOIF ? Des mousses, cidres et jajas jojos : sour locale Le Petit Bonbon par la Brasserie du Vieux Singe en collab’ avec Le Marchand de Bière (6,80 € les 33 cl), cheverny d’Hervé Villemade (6 € le verre), rouge autrichien Puszta Libre de Claus Preisinger (34 € la quille), cidre brut Jeanne Renard de la Cidrerie de l’Apothicaire (22 €)…
LES PRIX : formules et menu 16-23 € (midi), petites « grailles » 6,50 à 12,50 €, grosses « grailles » 16 à 24,50 € (soir).
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