Sur ses terres, Clémentine Guillois a amarré la mer à son mini-bistrot grand bleu où, avec vents et marées, Pauline Iafrate cuisine sans œillères de vivifiantes histoires d’eau. Bercé de gravures poissonneuses, longue banquette, coussins de velours colorés et poutres moyenâgeuses, on dîna ce soir-là dans le bathyscaphe d’une focaccia grillée, aérée comme un stratocumulus sous une bourrasque d’herbes sauvages de l’estran et petits maquereaux marinés ; d’une croustillante limande sole bronzée meunière, tendres poireaux, fenouil croquant, rhubarbe fermentée et jus de poisson. Et on fit surface pour une pavlova botticellienne de gala à la faisselle maison, fraises, meringue aux fleurs, jus à la sauge et herbes sauvages. // Renaud Fuego
POUR LA SOIF ? Comme c’est pas la mer à boire, sous le liège on embarque du sans-souffre : muscadet Cru Monnières du Domaine Batard Langelier (6 € le verre), pineau d’Aunis de Loire Mon Tout Rouge d’Olivier Bellanger (5,50 €), alsace blanc Pierres Sauvages de Mathieu Deiss, (29 € la bouteille), régnié Grain et Granit de Charly Thevenet (33 €).
LES PRIX : carte 35-42 €.