Onze places le long du comptoir en bois avec vue plongeante sur le Yakiniku, une quinzaine de plus sur les bancs de la salle, et de la poiscaille kombujime en ligne de mire dans la lumière mauve de l’armoire de maturation… L’izakaya groovy des deux super Saiyan Bart Huybrechts et Thomas Van de Weyer (fomenteurs des mythiques pop-up Nashville, Oklahoma, Caracas et Oaxaca) met l’underground révoculinaire anversois en pleine lumière. Prakash « Cash » Lamichane, maître sushi, et Jeff Gillon, cuistot pourfendeur de sécheresse dessertique, complètent l’équipée. Au choix, grignotages apéritifs ou omakase grande voilure qui envoyait ce soir-là, entre autres : avenantes chips de peau de poulet ; envoûtant nigiri de saumon maturé ; taco-maki de thon syncopé ; imparable tempura de shiso ; bouillant bouillon berçant des lamelles de poulpe ; et en final, baba au saké recouvert d’un sabayon prune umeboshi. Kaméhaméha, camarade ! // Sugar Kowalczyk
POUR LA SOIF ? Des flacons soignés comme ce Susucaru, un blouge sicilien volcanique de Frank Cornelissen (13 € le verre, 65 € la bouteille), mais surtout de sacrés sakés : honjozo Homare de la Brasserie Miyoa (10 € le guinomi), junmai Arabarashi, le premier brassin de la saison de chez Morita Shuzo (9 €) et cristallin Hyakuman Choju No Yume par Niigata Meijo (55 € la bouteille)…
LES PRIX : Menu omakase 125 €, assiettes 10 € (tempura), 11 € (baby katsu) et 18 € (sashimis), sushi 3-9 € (la pièce).
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