Un chimiste et une commerciale reconvertis en tauliers, ça n’arrive pas souvent. Sauf avec Maxime Fredon (aux fourneaux) et Amandine Boch (en salle) qui ont doté la station thermale d’un pimpant cocon tout vitré, ripoliné de blanc et bleu lavande. Où ils distillent une tambouille bien ficelée, mi-terroiriste, mi-voyageuse. Pour nous, ce jour-là : fraîcheur de truite fumée de la ferme du Ciron à Allons, coupée en dés, coiffée de pickles de betterave, d’une brunoise de concombre, de ciboulette, d’oxalis et de caviar de hareng, convolant avec un coulis betterave-framboise et une crème acidulée au poivre de Timut ; irréprochables gambas sauvages rôties au poivre rouge, barbotant dans une bisque coco/citron vert/curry jaune en compagnie d’un mix courgettes/poivrons jaunes/cébettes, pousses de coriandre ; avant un top crémeux chocolat et caramel, flanqué d’un praliné cacahuètes, d’une feuillantine chocolat et d’une glace à la cacahuète des Tontons Papas. // Gérard Roubeix.
POUR LA SOIF ? Pifs majoritairement sans chimie : languedoc rouge Les Petits Pas du Pas de l’Escalette (7,50 € le verre), saint-pourçain Aurence du Domaine des Bérioles (36 € la bouteille), rosé varois 2 Cœurs de Thomas Raynal (26 €). Sinon bière landaise de la brasserie de Lugazaut (5,50 € les 33 cl).
LES PRIX : menus 42-48 €.
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