C’est sous une bonne étoile que Laurent Tarris est revenu au pays, après vingt-cinq ans passés à rénover des maisons nantaises, pour y installer sa Naine Rouge. Une cave à canons assez discrète mais bien chouette (devanture vert bouteille sans enseigne, quelques tabourets, lignes de quilles en quatre couleurs) où, en naturophile averti, il distribue des nectars pas beaucoup vus dans le coin : cahors vermeil Fuelha signé Danis dans la Vigne (12 €), carignan presque rosé du Domaine Calimas (16,50 €), assemblage blanc alsacien Clin d’œil par Les Vignes du Vingabond (20 €), haut-médoc rouge de la Closerie des Moussis (25 €)… Plus quelques références outre-Pyrénées, et une belle collec’ de gins et de liqueurs d’un peu partout. Le tout à glouglouter fissa en s’acquittant d’un droit de bouchon de 7 € (verres de 3,50 à 4,50 €), en compagnie de planches bien garnies – jambon de Bigorre, saint-nectaire, Cambozola allemand à mi-chemin entre le brie et le gorgonzola… De quoi repartir bien luné·e ! // Roberto Arenales
LE CANON CANON : El Angel du Domaine Pechpeyrou, un rougeoyant grenache de Banyuls (16 €). « On dirait une confiture ! » dixit le patron.
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